Nos travaux montrent que les enfants des milieux populaires, à qui leurs parents offrent moins d’opportunités d’activités extérieures (sports, sorties, activités de loisirs payantes…) sont soumis à une pression publicitaire plus forte que la moyenne.
Les enfants appartenant à de petites fratries sont aussi plus touchés par ces publicités en ligne que ceux qui peuvent jouer avec leurs frères et sœurs. Nous montrons que ceux pour qui l’accès aux écrans est présenté par les parents comme une récompense en cas de bon comportement (rester tranquille, finir son assiette…) sont tout particulièrement touchés.
Faut-il accepter cette manipulation des cerveaux enfantins par la publicité dans une période où les risques inhérents à la surconsommation sont de plus en plus reconnus ? Doit-on se satisfaire d’un phénomène qui induit un niveau particulièrement élevé de frustration dans les milieux populaires ?
https://www.liberation.fr/idees-et-de...e-20210310_BRIO5L5I6JAYRAGHPFOUGEZLHM
Vote 0